En quelques années l’association « EKO FARM - Le Talus » a réussi à transformer une terre de « délaissé de la L2 » en terre nourricière abondante, elle a acquis une renommée auprès des marseillais et même au-delà et participé à l’intégration de l’agriculture dans la ville.
Envisager de supprimer à cette association l’exercice de leur activité construite au fil des saisons sur la parcelle du talus de la rue Saint Pierre est tout simplement inimaginable. Souvenons-nous, il y a quelques décennies, au sein des cheminots de la SNCF naissait « Le jardin du cheminot » avec des parcelles de jardins ouvriers à proximité des voies ferrées. Comment pourrait-on accepter aujourd’hui de voir l’inverse se produire pour permettre à un entrepôt provisoire d’occuper ces lieux le temps de ce chantier ?
Pour ces raisons, je m’oppose dans le projet LNPCA de SNCF-Réseaux que soit utilisé comme entrepôt provisoire la parcelle cultivée par l’association « EKO FARM - Le Talus ».
Vos avis
J-P. Vayssiere
J. Dufaud
Je souhaite donner mon avis en tant qu'ancienne Volontaire en Service Civique de l'association HEKO FARM et de la ferme urbaine "Le Talus".
Le projet d'insertion d'une sortie Est au Tunnel de la Parette menace les parcelles Jardin et Village du Talus dans la mesure où ces espaces seraient utilisés en tant que base de vie TEMPORAIRE de chantier.
Le caractère temporaire est important puisqu'il menace une infrastructure portée depuis 3 ans par une association et son équipe mais aussi par 1700 adhérents (pour l'année 2019). Cet espace est non délocalisable par nature : ses activités de maraîchage sur sol vivant, de création/préservation de la biodiversité et de redynamisation de la vie de quartier ont mis des années à s'instaurer et sont propres à sa localisation actuelle.
Le quartier de la Parette et le quartier prioritaire d'Air Bel (QPV à côté duquel se situe le Talus) ne disposent actuellement d'aucune (ou presque) dynamique de cohésion sociale et d'aucun espace vert. En tant qu'ancienne animatrice pédagogique du Talus, je m'oppose à l'anéantissement du lien social longuement établi entre le Talus et les écoles, les centres sociaux et les habitants d'un quartier en demande.
De plus, le Talus reçoit des financement publics d'individus et structures finançant le projet LNPCA, créant des conflits d'intérêts.
Je vous demande, au nom de l'association, l'équipe, les adhérents, les habitants du quartier d'Air Bel et de la Parette et tous les bénéficiaires du Talus à Marseille et ailleurs, de relocaliser la base de vie de chantier TEMPORAIRE sur un espace non vivant.
J. Jaubert
Le talus est un endroit inédit à Marseille. Et ce à plusieurs point. Espace vert, jardins partagés, éducation et découverte
Il ne faut pas que ça ferme
K. Guerriau
Le projet de ligne Nouvelle PACA ne doit pas remettre en question des lieux tel que Le Talus qui apportent beaucoup à Marseille et aux Marseillais. Une société comme la SNCF doit pouvoir s'adapter pour permettre que ses projets se fassent sans remettre en question ceux des autres. Merci
L. Hubert
Le talus est important pour moi car c'est une bouffée d'oxygène en centre ville. Un lien avec la nature que l'urbanisation ne cesse de ronger. Un lieu qui permet aux citadins que nous sommes de se reconnecter à la nature, d'apprendre 1000 et 1 choses pour semer, cultiver, construire en respectant notre planète. C'est permettre à nos enfants de mettre les mains dans la terre, de découvrir que d'une petite graine peut sortir 1 arbre, c'est apprendre à soigner 1 poule, à cueillir 1 salade, c'est découvrir que ce qui est dans son assiette à une couleur, 1 odeur, 1 saveur, 1 saison...
C'est une équipe motivée, adorable qui fait beaucoup pour le Marseille de demain.
Avec la situation étouffante, ne nous enlevez pas notre bouffée d'oxygène !!
L. McCorley
La proposition actuelle du projet de ligne nouvelle prévoit sur la section du tunnel de la parette de détruire l’association de jardins communs Le Talus. Cette association relativement récente est parvenue à créer un nouveau lieu de convivialité, de rencontre, d’échanges, autour d’un projet de jardins communs, d’événements réguliers, d’ateliers ouverts au public, de buvette, de construction de ruches... Ce projet a permis de requalifier une parcelle dégradée et de la transformer un espace convivial et important pour les habitants des environs. Les nombreux jardins ouvriers et collectifs de Marseille font partie de l’identité de notre ville, de notre expérience et notre imaginaire communs. Ces lieux qui ont joué un rôle si important pour les marseillais depuis les premiers jardins créés pour offrir une meilleure qualité de vie aux habitants du centre ville pendant si longtemps sont aujourd’hui en voie de disparition en raison de nombreux projets immobiliers et d’infrastructure. Tous les sacrifier sans chercher de compromis serait une énorme perte écologique, culturelle et sociale pour Marseille.
L. Momont
Le talus est important, le détruire va contre toutes les logiques de transition écologique et de lutte contre l’artificialisation des sols dont Marseille a particulièrement besoin. C’est un espace de respiration, de création et de vie nécessaire.
L. Ponthieux
J’aimerais que le Talus ne disparaisse pas a cause des travaux prévus pour la ligne de train car cet endroit est devenu un lieu symbolique du quartier en faisant découvrir le maraîchage biologique et la permaculture à un public large, mais aussi parce qu’il est devenu un lieu de réunification sociale pour des gens de tous bords et de tous âges. Il est primordial de reconsidérer les plans prévus pour ce chantier ferroviaire au regard de ces facteurs très importants pour les habitants de Marseille.
L. Rattez
Je souhaite que le talus ne disparaisse pas il est important pour moi. C’est une aire exceptionnelle avec des activités pour tout le monde. Je trouve ça important d’avoir des lieux comme ça en Ville et proche de chez moi. Ne tuer pas le Talus.
M. Benoist
Bonjour le Talus est important pour moi car j’y amène mon fils pour lui apprendre que les fruits et les légumes viennent de la terre, comment les cultiver. Je lui montre les poules il apprend à en prendre soin. C’est un endroit convivial qui permet de faire un lien social entre les habitants du quartier mais aussi des alentours. Un espace vert au milieu du béton, un endroit poétique où se ressourcer. Finalement c’est un petit havre de paix en plein centre de la ville !