Structurant pour les transports du quotidien, le projet des phases 1 & 2 de la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur consiste à reconfigurer le réseau et certaines gares existantes et à créer des installations ferroviaires et des gares nouvelles. L’ampleur et la complexité des opérations à réaliser ont conduit les maitres d’ouvrages à prévoir leur réalisation en deux grandes phases. Les travaux de la phase 1 commenceront en 2025 pour des mises en service successives de 2028 à 2030. Les travaux de la phase 2 commenceront en 2027/2028.
Les tronçons de ligne nouvelle (phases 3 et 4) n’ont pas fait partie du projet porté à l'enquête publique. Pour en savoir plus sur ces phases, cliquez ici.
À travers l’augmentation possible du nombre de trains du quotidien à hauteur de + 66 % et la mise en œuvre de 3 RER métropolitains autour des aires urbaines d’Aix-Marseille, de Toulon et de Nice et la Côte d’Azur, le projet des phases 1 & 2 va permettre d’accroitre de plus de 23 millions le nombre de voyageurs ferroviaires annuel d’ici 2035, dont 62 % vont se reporter de la route vers le train.
Foire aux questions
Les 2 premières phases donnent la priorité aux trains du quotidien et constituent un seul projet en soi. Le projet des phases 1 & 2 est composé de 22 opérations entre Marseille et Nice, comprenant :
- La création de nouvelles gares multimodales à Nice Ville, Nice Aéroport, Cannes La Bocca, Cannes Centre, La Pauline, St-Cyr-sur-Mer, Marseille Saint-Charles, Arenc et Saint-André ;
- Des aménagements ferroviaires sur les lignes Marseille-Vintimille, Cannes-Grasse, La Pauline-Hyères et Marseille-L’Estaque ;
- La création d’une traversée souterraine de Marseille en tunnel, dont la création de l’extension de la gare de Marseille Saint-Charles.
Le projet des phases 3 et 4 visera à améliorer significativement les temps de parcours entre Marseille, Toulon et Nice, avec la construction de sections de lignes nouvelles. Pour ces phases, lorsque les collectivités partenaires le leur demanderont, les deux maîtres d’ouvrage, SNCF Réseau et SNCF Gares & Connexions, saisiront la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) pour qu’elle se prononce sur l’opportunité d’organiser dans les prochaines années un débat public les concernant, afin notamment de repréciser les objectifs fonctionnels (desserte, temps de parcours) et d’affiner les sections de ligne nouvelle à réaliser.
Dans les 2 premières phases du projet, qui priorisent les transports du quotidien, il n’est pas prévu de ligne nouvelle entre Marseille et Nice.
Les phases 3 et 4 du projet, telles qu’étudiées avant 2017, comportent, quant à elles, la création de sections de ligne nouvelle. Ces phases feront l’objet d’une saisine de la Commission Nationale du Débat Public qui statuera sur l’opportunité́ d’organiser un débat public afin notamment de repréciser les objectifs fonctionnels (desserte, temps de parcours) et d’affiner les sections de ligne nouvelle à réaliser.
Le 13 octobre 2022, les préfets des trois départements des Bouches-du-Rhône, du Var et des Alpes-Maritimes ont signé́ la déclaration d’utilité́ publique (DUP) du projet des phases 1 & 2 de la LNPCA, qui a été officialisée par le ministre délégué́ chargé des Transports.
Les phases 3 & 4 du projet LNPCA n’ont pas fait l’objet de l’enquête publique réalisée début 2022 et ne sont donc pas concernées par cette DUP. Elles constitueront un autre projet autonome, distinct du projet des phases 1 & 2. Elles feront l’objet d’une saisine de la Commission Nationale du Débat Public qui statuera sur l’opportunité́ d’organiser un débat public.
La réalisation des phases 1 & 2 de la LNPCA va permettre :
- D’augmenter l’offre ferroviaire jusqu’à 4 à 6 TER cadencés par heure et par sens autour des grandes métropoles et 3 liaisons longue distance par heure et par sens ;
- De réduire les retards et les annulations de trains ;
- De réduire les temps de parcours de 20 minutes pour les 20 000 trains traversant Marseille chaque année ;
- De mieux desservir les territoires avec 9 gares multimodales, nouvelles ou réaménagées ;
- De favoriser des opportunités de développement urbain et de projets de mobilité sur les territoires desservis par les nouvelles gares ;
- D’offrir des liaisons transfrontalières et internationales grâce à l’interopérabilité entre les réseaux ferroviaires français, italiens et espagnols ;
- De décarboner les modes de transport, avec 36% de voyageurs ferroviaires supplémentaires attendus d’ici 2035, dont 62 % en provenance de la route.
Pour recevoir par mail les informations sur le projet, chacun est invité à s’inscrire sur le site internet via ce formulaire.
Si vous êtes concerné(e) par une expropriation, partielle ou totale, vous serez contacté par les maîtres d’ouvrage qui vous présenteront les échéances et la procédure mise en œuvre.
Au moment du démarrage de la procédure, vous recevrez un courrier officiel la notifiant.
Si vous souhaitez savoir dès à présent si vous êtes concerné, vous pouvez poser la question aux maîtres d’ouvrage, via ce formulaire.
Les sondages géotechniques visent à :
- Améliorer la connaissance des sols et leurs caractéristiques mécaniques ;
- Connaitre les niveaux d’eau des nappes souterraines et définir la perméabilité des sols
- Identifier les pollutions de sols ;
- Fiabiliser la conception des ouvrages, notamment des ouvrages souterrains et de fondations ;
- Définir les méthodes de réalisation des travaux les plus adaptés aux contraintes de sol locales ;
- Définir la stratégie de réemploi des matériaux excavés ou d’évacuation vers la filière de traitement adaptée ;
- Réduire les risques de tassement ou de déstabilisation des ouvrages et bâtiments riverains, ainsi que les risques de vibrations pendant les travaux et la phase d’exploitation ferroviaire.
Le mot du garant
Le mot du garant
Le projet des phases 1 & 2 LNPCA est désormais entré dans une période opérationnelle, pendant laquelle vont se dérouler des études puis des travaux, pour chacun des sites du projet. Les maîtres d’ouvrage devront tenir les engagements qu’ils ont pris en faveur de l’information du public, en réponse aux réserves de la commission d’enquête publique.
Philippe QUEVREMONT
Philippe Quevremont est le garant de la concertation, nommé par la Commission nationale du débat public (CNDP). Il a pour mission de veiller à la qualité de l’information et à la participation du public durant la concertation continue du projet.
philippe.quevremont@garant-cndp.fr